Journaliste, réalisatrice de télévision et de videos commerciales, présentatrice de télévision, animatrice d'événements.
Journaliste, réalisatrice de télévision et de videos commerciales, présentatrice de télévision, animatrice d'événements.
Lieu de résidence : Varsovie
L'interview avec Kasia Kamińska s'inscrit dans le cadre de notre projet intitulé « 5 questions à ... », qui consite à poser les 5 mêmes questions à nos amis Polonais francophones.
Bonjour Julien.
Bonjour à tous les lecteurs du blog de Destination Pologne !
Mon histoire personnelle avec le français a commencé lorsque j'étais une jeune fille. A l'école secondaire, je pensais avoir trouvé les idées à réaliser pour avoir une magnifique vie d'adulte. Il y en avait trois : 1) devenir journaliste de télévision, 2) travailler pour la chaîne de télévision polonaise de mes rêves, 3) et aussi… apprendre le français. Pourquoi ? Parler le français, de même que travailler en tant que journaliste, me paraissait être une activité très élégante et remarquable.
Plusieurs années plus tard, j'ai atteint tous les trois objectifs.
En ce qui concerne le français, j’ai commencé à l'apprendre au lycée et j’ai continué à améliorer la connaissance de cette langue de grande beauté pendant mes études à l'Université de Varsovie.
Dans ma vie professionnelle, j'ai eu plusieurs occasions d’utiliser le français. Je me souviens toujours bien de la première. Il y a environ sept ans, quand je réalisais un reportage pour la chaîne TVN, j’ai conduit une courte interview avec un chef de cuisine pendant un événement qui célébrait la cuisine française.
Plus récemment, j’ai participé à une série documentaire pour Canal+ sur les histoires des Polonais qui recherchaient les membres de leur familles, éloignées par l’émigration, le temps, ou d’autres raisons. L’un des épisodes relatait la situation d’un jeune Polonais qui souhaiter retrouver sa famille qui avait émigré en France. En partie filmé en France, cet épisode m’a permis de visiter la petite et charmante commune de Pecquencourt et de rencontrer ses habitants qui sont très gentils et accueillants.
J’aime bien mon pays et mes compatriotes. J’ai toujours été fière de faire partie d’une nation qui peut s'unir incroyablement vite et efficacement quand il y'en a besoin, comme maintenant, face à l'invasion russe de l'Ukraine.
Par contre, je trouve que ce ne sont pas les Polonais, mais plutôt les Français qui semblent plus amicaux à la première rencontre. J’aime bien leur gentillesse et politesse, qui sont, à mon avis, liées à la spécificité de la langue française.
Ça commence avec les deux mots simples « Ça va ? » auxquels il y a toujours une réponse sympathique et prévisible, qui crée la sensation de sécurité et qui fait apparaître un sourire sur les visages.
Et après, il y a l’usage de « vous » au lieu de « tu ». En polonais, tout simplement, il n’y a pas de façon de parler de la sorte. En tout cas maintenant. Dans la Pologne d’avant la Seconde Guerre mondiale, il existait par contre des formes de langage similaires, avec par exemple la question « Kasia, comment allez-vous ? ». Malheureusement, avec le temps, cette forme a disparu. En français par contre, elle existe encore, et ajoute à ma conviction que les Français sont élégants et charmants. Et ça me plaît beaucoup !
Je viens d’une petite ville du nord-ouest de la Pologne, située à une trentaine de kilomètres de la mer Baltique. Lors de ma première visite à Varsovie, tout me semblait énorme et superbe. C'était un monde très grand et très différent. Au fil du temps, cette sensation s’est estompée, mais elle me revient toujours quand je suis dans le centre-ville de la capitale polonaise.
Et oui, à Varsovie, il n’y a pas un seul centre-ville, mais plusieurs. Quand j'étais plus jeune, pendant mes études à l'Université de Varsovie, j’ai toujours loué des chambres dans des endroits que l’on peut considerer comme le centre-ville de Varsovie, dans les environs du Palais de Science et de la Culture, de la rue Świętokrzyska, ou encore des rues Nowy Świat et Krakowskie Przedmieście.
Aujourd’hui, je vis en banlieue, mais quand l’esprit de la capitale me manque, j’y viens faire des promenades dans l’un de ces endroits.
Je trouve que Varsovie un endroit central pour visiter d’autres villes polonaises. Cracovie, Poznań, Gdańsk - les 3 villes se trouvent plus ou moins à 3 heures de route ou de voyage en train de la capitale polonaise. Je les recommande fortement pour y faire des breaks pendant le week-end.
Plus proche de Varsovie, j’aime bien faire du wakeboard. Il y a plusieurs endroits pour le faire, pas loin de la capitale. L'un d'entre eux se trouve juste après Wilanów, entre les communes de Powsin et Konstancin-Jeziorna. On peut y trouver non seulement de l’espace et de l’équipement pour faire du wakeboard, mais aussi des lacs, une plage, des terrains de volley-ball, des bars et des attractions pour les enfants.
Les Français que j’ai rencontrés en Pologne parlent beaucoup de la nourriture, des prix abordables, et… de la vodka évidemment ! Et des fêtes aussi. Les Polonais sont connus pour faire de grandes fêtes, à l’occasion par exemple des mariages. Les étrangers sont souvent surpris, surtout par le fait que la fête de mariage en Pologne durent… 2 jours ! Les Français apprécient en outre beaucoup les traditions polonaises célébrées lors des fêtes de Pâques ou de Noël.
Kasia, merci pour ta contribution.
Chers lecteurs, nous vous donnons rendez-vous bientôt pour la prochaine interview avec un(e) autre ami(e) Polonais(e) francophone.
A très vite !
Crédits photos : Kasia Kamińska, Restauracja Fiorentina, Destination Pologne × Adobe Stock
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